Lorsque le guichetier de l'agence de bus pour Uyuni nous demande nos noms, Éric répond tranquillement : "Éric y Robin". Un petit rire nous échappe lorsque nous voyons inscrit sur le billet "Éric Yrobin", et le guichetier de continuer : "Et le second nom?"...

Arrivés à Uyuni à 4h du matin, il nous faudra la matinée pour nous remettre de cette nuit de bus agitée. En debut d'après-midi, nous nous mettons en quête d'une agence pour aller visiter le salar (désert de sel) et ses environs...

Le tour (de 3 jours) nous donne l'impression d'un safari, c'est en effet un tour en 4x4 avec des arrêts de 10 minutes où on nous enjoint fortement à prendre des photos... Ce n'est pas vraiment le mode de découverte préféré de la team REAL! Il était de toute façon très compliqué de réaliser ce tour par nos propres moyens.

Néanmoins, les paysages sont assez exceptionnels, mais certains arrêts étranges (nous suspectons qu'il y ait parfois du "remplissage"). Par exemple, nous avons visité un "cimetière de train" (une décharge, soyons francs) et avons traversé des rues remplies de détritus pour y parvenir. Des choses qu'on essaye de cacher aux touristes habituellement...

Le premier jour est dédié à la visite du salar, plus grand désert de sel au monde. Du sel a perte de vue !

Notre groupe de 6 dans le 4x4 était drôle et sympathique. Nous avons notamment retrouvé Julien de Gatineau, avec Kie Eric (avec qui Eric, jeu de mot !!) a gravi le Huayna Potosi. Le soir venu, nous avons dignement représenté la France au Jungle Speed lors d'une partie enlevée.

Nous avons bien sûr eu droit à notre séance créative de prises de photos en perspective dans le salar.

Nous avons passé la première nuit dans un hôtel de sel, où il a fait très bon malgré la faible température extérieure !

Le deuxième jour, nous allons au Parc national Eduardo Avaroa et y observons de nombreuses autruches et flamants roses, avant de rester en admiration devant la magnifique Laguna Colorada.

Les eaux thermales le dernier jour à 7h du matin étaient très agréables, même s'il a fallu une bonne dose de courage pour se dévêtir. Auparavant nous nous étions approchés de nombreux geysers (une vidéo bluffante ici).

Une fois nos compagnons de route déposés à la frontière avec le Chili, nous repartons seuls avec Miguel le chauffeur vers Uyuni. Nous en profitons pour parler avec lui et il nous dit notamment qu'il n'est absolument pas guide, d'où le peu d'informations données durant le tour. Avoir un guide, ça se paie, ce que l'agence n'avait pas vraiment mentionnée (à sa décharge, nous tirons beaucoup les prix vers le bas...).

Sur la route, nous ramassons des personnes qui se rendent à Uyuni pour les élections de dimanche (le vote est obligatoire en Bolivie, sous peine d'amende). En arrivant, nous prenons nos tickets pour un nouveau bus de nuit, direction Tupiza.