Nous nous retrouvons donc lundi matin à Aguas Calientes. Ce village n'est pas accessible par la route. Faisant partie des touristes ne voulant/pouvant pas se payer un billet de train, nous avons longé la voix ferrée pour nous y rendre (2h de marche depuis le parking de bus). Ce village est souvent comparé à une station de ski alpine pour son économie exclusivement tournée vers le tourisme (il a d'ailleurs été rebaptisé récemment Machu Picchu Pueblo au cas où un doute subsistait).


A 10h, nous prenons la direction du Machu Picchu, avec 1h de montée des marches pour arrivée à l'entrée.

Côté météo, nous avons été très chanceux car il a plu toute la matinée (nous sommes au début de la saison des pluies) mais la pluie s'est arrêtée dès que nous sommes partis d'Aguas Calientes. Une fois arrivés à l'entrée, le ciel s'est dégagé. Le talent insolent de la team REAL !


Nous nous joignons à un tour guidé en espagnol (eh oui!). Nous ne connaissons pas le nom que lui donnait les Incas mais il est certain que le lieu avait essentiellement un usage religieux. Il est connu pour être l'un des mieux conservé de la civilisation Inca, n'ayant jamais été foulée par les Espagnols. Ces derniers sachant le lieu abandonné par les Incas, ils ne l´ont en effet pas détruit, comme les autres édifices de cette époque.


Le lieu est surprenant et magnifique. Le village comptait environ 300 habitants, principalement des membres de la noblesse inca ainsi que des paysans aillant été déplacés depuis des régions conquises (mitimaes) qui en assuraient la production agricole.


Au retour vers Aguas Calientes, un jeune gardien souhaite faire le chemin avec nous et nous raconte qu'il travaille 12h par jour, 25 jours de suite...


Sur le parking pour le bus du retour, scène incroyable pour nous : des guides crient un a un les noms de la centaine de touristes pour les regrouper par bus alors que ceux-ci arrivent au compte-goutte (Robin avait vécu la même scène dans les rues de Cusco à l'aller)... Il ne faudra pas loin d'une heure pour que chacun soit dans un bus. Et la scène se répète chaque jour, l'organisation à la péruvienne sans doute...!