À mon arrivée a La Fortuna, je remarque vite que le réceptionniste de mon auberge ajoute "pura vida" (littéralement "vie pure", une philosophie de vie paraît-il) à chaque fin de phrase. J'avais noté l'usage fréquent de cette expression depuis mon arrivée au Costa Rica, mais jamais de façon aussi intensive. C'est sympa la première fois, mais ça fait vite slogan commercial !

Bref, je prends un bus le lendemain à 7h30 pour une balade de 2h sur un flan du volcan Arenal - un joli volcan qui était actif tout récemment, de 1968 à 2010. La première éruption fit disparaître deux villages et leurs 78 habitant·e·s... La ballade passe par une zone où la lave s'est déversée et de nombreux blocs projetés. Cool, mais un peu cher (12$).

Au retour, un pick-up me dépose à une "source chaude gratuite", en fait un endroit sale et glauque au bord d'une rivière où coule une eau à 25°C... Deux minutes plus tard, un mec fort sympathique qui va à l'hôpital pour un arrêt maladie me ramène jusqu'à la Fortuna. C'est la première fois qu'un conducteur est surpris de pouvoir discuter en espagnol avec moi ! C'est très touristique ici, vous vous en doutez.

C'est donc la fin de la pura vida pour moi, car je pars pour le Nicaragua le lendemain. Un pays duquel je n'ai entendu que des éloges !