Nous arrivons à Las Flores et trouvons un spot idéal au bord d'un lac pour planter la tente.

Le lendemain matin, une fois la tente repliée, des policiers viennent nous voir pour nous demander nos papiers (ils faisaient le tour du lac non-stop et avaient dû nous repérer bien avant). Pas sûr que le camping ait été autorisé, mais devant nos réponses évasives (ou complètement à côté de la plaque) et nos faces dubitatives (qui connaît son numéro de carte d'identité par coeur?), ils finissent par abandonner et nous laisse repartir tranquillement.


Nous ne nous sommes pas arrêtés à Las Flores par hasard, nous voulions tenter une nouvelle expérience : l'autostop ! "Hacer dedo", comme on dit en Amérique du Sud.

Après s'être fait de nouveau contrôlé en allant faire les courses, nous voilà en position au bord de la mythique Nationale 3 (elle descend le long de l'Atlantique jusqu'à Ushuaia).

Au bout de 5 min, troisième contrôle (!). Le policier est sympathique et c'est sur ses conseils avisés que nous changeons la destination marquée sur notre pancarte.

Mais après plus d'une heure d'attente infructueuse, nous décidons d'aller manger un bout. Au retour, après une petite demi-heure, et à notre grand soulagement, un camion s'arrête. Victoire ! Nous voilà partis pour Olavarria en compagnie d'un routier. L'accent argentin ou notre compréhension de l'espagnol, peut-être les deux, rend les échanges compliqués. Cependant, les 3h de routes se passent sans encombre. Il nous dépose dans une station essence et nous indique gentiment un bon lieu pour planter la tente.