Arrivés à 5h à Lima après une nuit dans un bus très (très) confortable, nous prenons un taxi après avoir comme à notre habitude soigneusement choisi le chauffeur qui nous parait le moins malhonnête parmi ceux qui font barrage autours de la sortie du terminal.

Sortis faire un tour après avoir déposé nos affaires à notre auberge, quelque chose nous frappe d'entrée : le quartier où nous logeons (Miraflores, le quartier le plus touristique de la ville) est complètement vide, seuls quelques touristes y déambulent alors qu'il est déjà 9h ce dimanche et aucun café n'est ouvert ! Un employé de la Ville nous donne l'explication : il s'agit d'une journée nationale de recensement et quasiment tous les Péruviens sont assignés à résidence de 8h à 17h ! Le soir venu, la différence d'activité dans les rues est en effet frappante.

Petit aparté : la veille de notre arrivée à Lima, Arte a diffusé en France un reportage sur le mur de 10km au sud de la ville qui sépare des quartiers riches de bidonvilles (appelé "mur de la honte"). Des infos éclairantes pour nous qui (en tant que touristes) resteront comme toujours maintenus/nous maintenons loin de la misère qu'engendre notre monde...

Le reportage est visible ici.

Le lendemain de notre arrivée, nous prenons part à un tour guidé de la ville pour en savoir plus sur l'histoire de la ville. En 1h30 de visite, on nous parle de la fondation de la ville par un conquistador (celui-là même qui provoqua la chute des Incas), de l'architecture coloniale de cette dernière, de la belle garde présidentielle et du rôle de l’Église catholique : à croire que toutes les villes sud-américaines ont la même "histoire" !

Sans doute par un acte manqué, nous perdons d'ailleurs le groupe (l'énorme groupe) en nous arrêtant acheter des empanadas... Nous consacrerons le reste de notre temps à Lima à déambuler dans cette immense ville qui nous pousse bien trop à la consommation : ceviche, pisco (alcool péruvien), fast-food et même cinéma !