À 9h, c'est l'heure du départ pour la selva. Nous rencontrons notre guide, Carlos, qui ne paraît pas comme ça mais "man vs wild" c'est du pipi de chat à côté de ce monsieur.

Après 1h de mototaxi nous arrivons à l'entrée du parc où nous embarquons dans ce qui sera notre moyen de transport pendant 5 jours : une pirogue !

Dès le premier jour nous sommes subjugués (rien que ça) par la beauté du paysage et des animaux rencontrés, ce jour-là beaucoup d'oiseaux avec de magnifiques couleurs. Nous sommes comme des enfants à Noël.

Le soir nous dormons dans une cabane sur piloris. Le confort n'est pas fou mais le dépaysement est total. Le plus surprenant est qu'il y a des gardiens qui restent 1 mois dans ces campements sans électricité avec peu de contact humain (en dehors de la période touristique bien sur).

Le lendemain fut identique avec pour nouveauté des singes, loutres et dauphins. Ce soir-là nous retrouvons Lucas, un Italien que nous avions croisé à l'auberge de Winston. Nous finirons le voyage ensemble. Nous avons pêché et mangé nos prises, notamment des piranhas. Merci à Lucas et Robin car c'est pas avec les talents de pêcheur d'Eric qu'on aurait mangé autres choses que du riz.

Après le repas, nous avons le droit à une excursion nocturne où nous avons pu voir des crocodiles. Pour être honnête on a plus vu des yeux rouges briller à la surface de l'eau mais l'expérience de pirogue nocturne était également assez magique.

Le troisième jour nous partons pour une balade à pied, et nos fesses en sont ravies. Eh oui on ne pense pas à ça mais la pirogue ça fait mal au derrière !

À la fin de cette marche nous avons pu voir un petit crocodile (nous l'avons capturé en vidéo). Et après notre déjeuner, fait de nouveau de notre pêche, nous rebroussons chemin et commençons déjà la route du retour vers l'entrée du parc. Le quatrième jour nous avons la chance (car cela est très rare) de voir un anaconda ! Autant vous dire que c'est impressionnant, qu'on est content d'être avec un guide, que 5 mètres c'est déjà très près, et qu'on est soulagé de voir qu'il a déjà mangé (ça peut manger un crocodile !).

Ce jour-là, nous avons aussi la chance de voir un paresseux de très près. Il ne faut pas qu'il y ait un départ d'incendie parce qu'avec sa rapidité d'exécution il a peu de chance de s'en sortir.

Pour notre dernier jour nous avons essentiellement ramé et c'est avec des étoiles dans les yeux que nous nous dirigeons vers le port pour aller à Iquitos.